9 février 2024

Escapade à Oualidia

Autour de Casablanca

A 2h15 (200 km environ) de Casablanca, Oualidia est à la fois un village de pêcheurs et une station balnéaire longée par une magnifique lagune côtière.

Escapade à Oualidia

Cette lagune qui s’étire sur 12 km est bordée de sable doré et ses eaux sont claires. Elle est protégée de l’Atlantique par des falaises rocheuses qui abritent aussi quelques grottes. Deux passes permettent aux eaux d’entrer et de sortir selon les marées.

Oualidia est réputée pour l’ostréiculture et la pêche. L’huître et l’araignée de mer, voici les deux grandes spécialités de Oualidia, auxquelles on ajoute palourdes, langoustes et poissons grillés. Des pêcheurs vous proposent de traverser la lagune dans leurs barques colorées et vous déposent pour pique-niquer ou bien déguster sous un parasol des poissons et fruits de mer fraîchement pêchés. C’est une expérience inoubliable. Vous pouvez aussi déjeuner sur la grande plage, les pieds dans le sable, face à l’océan, là où d’autres pêcheurs font griller devant vous leurs produits du jour. Côté restaurants, L’araignée gourmande, L’Ostrea II, ou encore L’Initiale, vous feront découvrir les spécialités du coin.

Pour loger sur place quelques hôtels offrent de très belles vues comme L’Hippocampe, que l’on apprécie aussi pour son joli jardin fleuri et sa vue en surplomb de la lagune et La Sultana Oualidia établissement plus luxueux qui a fait le choix de l’écologie pour ne pas perturber son milieu naturel.

A marée haute, la lagune est quasiment remplie, mais à marée basse, la grande plage dégagée invite à se baigner. Attention toutefois aux très puissants courants à marée descendante. La baignade dans l’océan du côté de la plage extérieure est en revanche fortement déconseillée car très dangereuse. La lagune est aussi un site privilégié pour les amateurs de surf, paddle, kayak ou kite surf. Il est même possible de débuter en surf à l’école Surfland. Laissez-vous tenter par un tour de la lagune en barque à moteur pour caboter jusqu’aux parcs à huîtres et si vous préférez rester à terre, vous pouvez aussi louer des quads et partir à la découverte des dunes du côté du sémaphore.

Oualidia est un site ornithologique important au Maroc et les passionnés y observeront des flamants roses et autres oiseaux migrateurs tels que cigognes, hérons cendrés, aigrettes, spatules ou cormorans. Le GREPOM (Groupe de recherche pour la protection des oiseaux au Maroc) Centre d’Information Ecologique de Walidia – GREPOM/BirdLife Maroc organise des visites de la lagune pour observer les oiseaux. Il travaille à la sensibilisation et à la préservation de ce patrimoine naturel. Le centre recense également les espèces qui nichent dans la lagune d’octobre à mai et partage ces données avec ses partenaires européens afin d’étudier la migration et les conditions favorables de l’arrivée des oiseaux.

On trouve aussi quelques vestiges à Oualidia, comme la kasbah du XVIIème siècle édifiée par le sultan de la dynastie Saadienne El Oualid Ben Zidane, lequel a donné son nom à la ville. Et, visible depuis la lagune, se situe un palais abandonné construit vers 1940 à la demande du Sultan Mohammed Ben Youssef futur roi Mohammed V qui l’utilisait comme résidence privée pour ses vacances.

Pour découvrir Oualidia, il vaut mieux éviter l’été en raison de l’affluence de touristes, mais voilà un bien joli endroit, plein de charme pour passer un week-end ou une journée à se ressourcer, se balader, déconnecter et faire une vraie pause contemplative ou sportive.

11 décembre 2023

La Magie de Noël 2023

Evénements Casa Accueil

La Magie de Noël 2023 de CASA Accueil s’est déroulée sur 4 jours, du 7 au 10 décembre à l’hôtel Onomo. C’est un événement majeur pour l’association qui mobilise de nombreux bénévoles pour l’organisation, la décoration des halls d’exposition, la relation avec les exposants et l’accueil des près de 3000 visiteurs.

La Magie de Noël 2023

Cette année, 80 exposants, dont certains fidèles depuis 4 ans, ont proposé sur 65 stands une offre très variée :

  • produits cosmétiques et naturels,
  • décoration,
  • bijoux,
  • jeux et jouets,
  • chocolats,
  • artisanat,
  • vêtements.
  • Sans oublier une restauration gourmande.

Quel délice de déguster une raclette accompagnée de vin chaud au soleil de la terrasse de l’Onomo tandis que les enfants jouent et profitent des animations. Le tout dans une belle ambiance de Noël grâce à notre équipe de bénévoles qui a transformé l’hôtel.
Nous remercions ici du fond du cœur toutes les personnes qui ont donné de leur temps et de leur bonne humeur pour décorer tout l’espace réservé au marché de Noël.

Merci les lutins, vous avez illuminé CASA !

Et bien sûr, nous remercions chaleureusement les exposants qui nous ont fait confiance et ont proposé une très belle offre à nos visiteurs.

Bonnes fêtes à tous !

Regardez la vidéo pour vous mettre dans l’ambiance

23 novembre 2023

Noël à Casablanca

Découvrir Casablanca

C’est votre premier Noël en expatriation au Maroc et vous restez à Casablanca pour les fêtes. Quel changement ! Les fêtes à Paris, Nantes ou Strasbourg se préparent dès le 15 novembre… Ici, à Casablanca, point d’illumination dans les rues, ni de Père Noël dans les magasins, pas plus que de vitrines décorées. Et pour le moment, en cette fin novembre, le temps encore clément tend à nous faire oublier que les fêtes approchent.

Noël à Casablanca

Alors s’il n’y a pas de trace des fêtes à l’extérieur, il faut assurer à la maison.

Et vous trouverez tout à Casablanca !

Pour réussir vos fêtes, pour qu’elles soient gourmandes et scintillantes et que petits et grands soient gâtés, voici quelques bonnes adresses – non exhaustives bien entendu.

17 novembre 2023

Préparer son séjour à Marrakech

Expériences du Maroc

Notre adhérente Betty partage avec vous ses bonnes adresses et bons conseils pour découvrir Marrakech. Située dans le centre du Maroc au pied des montagnes de l’Atlas, Marrakech est surnommée « la ville rouge » ou la « ville ocre » en référence à la couleur rouge d’une grande partie de ses immeubles et ses maisons.

Préparer son séjour à Marrakech

Marrakech et son aire urbaine comptent en 2020 est de 1,033,000 d’habitants.

Par sa population, la ville est la troisième agglomération du pays, à égalité avec sa rivale historique, Fès, et derrière Casablanca et Rabat. Cité impériale, au même titre que Meknès, Fès et Rabat, Marrakech fut la capitale du Maroc pendant près de 350 ans, sous les dynasties Almoravide (XIe – XIIe siècles), Almohade (XIIe -XIIIe siècles), Saâdienne (XVIe – XVIIe siècles), ainsi que sous le règne de Mohamed Ben Abdalah de l’actuelle dynastie alaouite (régnant de 1757 à 1790).

Marrakech abrite une vaste médina de 600 hectares, la plus peuplée d’Afrique du Nord et classée au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. Grâce à la vitalité de sa médina, vieille de 900 ans, ses infrastructures hôtelières de classe Mondiale et son climat ensoleillé, Marrakech s’est imposée comme la capitale incontestée du tourisme au Maroc. Desservie par le deuxième aéroport du pays en termes de trafic, l’aéroport Marrakech Ménara, La ville a accueilli en 2019 près de 3 millions de visiteurs.

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6 novembre 2023

Le quartier des Habous ou la Nouvelle Médina

Découvrir Casablanca

Le quartier des Habous à Casablanca, ou la nouvelle médina, est l’un des plus pittoresques de Casablanca.

Le quartier des Habous ou la Nouvelle Médina

« Le Habous est une institution de droit musulman d’après laquelle le propriétaire du bien le rend inaliénable pour en affecter la jouissance au profit d’une œuvre pieuse ou d’utilité générale » – source Wikipédia.

Le quartier des Habous à Casablanca a ainsi été édifié sur un lot de 4 hectares provenant du terrain offert au Sultan Moulay Youssef par Haïm Bendahan, riche commerçant juif. Le Sultan a ensuite rétrocédé le terrain à l’institution des Habous pour qu’y soit édifiée une nouvelle médina pour les musulmans. 5 hectares supplémentaires seront achetés plus tard.

Si ce quartier semble avoir toujours existé, il s’agit cependant d’une réalisation du XXème siècle commencée en 1917 avec le Palais du Sultan et achevée en 1955.A l’époque, avec l’essor de Casablanca, de nombreuses populations rurales affluaient vers la ville et se retrouvaient entassées dans l’ancienne médina ou dans les bidonvilles à ses abords. Cette surpopulation contribuait à générer épidémies et insécurité. Le nouveau quartier des Habous à Casablanca fut créé pour répondre à ces problèmes. La volonté de Lyautey, à l’époque Résident Général du Maroc, fut de concevoir une cité dans le respect de la tradition marocaine tout en la dotant des commodités modernes. C’est là sa principale originalité.

Ainsi, les maisons traditionnelles aux façades blanches et jaunes, ornées çà et là de jolis décors sont coiffées de toits terrasse et bénéficient de cours intérieures. Les ouvertures sur la rue sont réduites et agrémentées de moucharabiehs.Le quartier est un dédale de ruelles souvent bordées d’arcades. Les plafonds des galeries sont parfois peints ou ornés de sculptures. Tout est présent pour une vie locale autonome : des écoles, des mosquées, des placettes pour se rencontrer, des fontaines, des fours publics et des hammams dont l’intérieur est protégé des regards par d’astucieuses entrées en chicane.Les Habous c’est aussi un dense réseau de boutiques et d’ateliers. Commerçants et artisans étaient à l’époque rassemblés par métiers dans d’étroites ruelles ou dans des kissarias. Les kissarias sont ces galeries couvertes aux sols en granito et aux plafonds en bois de cèdre, essence réputée pour son odeur agréable, son imputrescibilité et sa grande résistance. On retrouve aujourd’hui encore quelques plaques de noms de rues attestant des métiers alors exercés : rue Jazzarine (bouchers), rue Khaddarine (maraîchers), rue Fakharine (potiers), rue Kharrazine (cordonniers)… Il y a deux souks légèrement à l’écart de l’axe principal : l’un dédié aux olives et l’autre aux tapis de toutes les régions du Maroc. Le quartier est aussi reconnu pour la qualité des vêtements traditionnels qui y sont vendus. Si vous souhaitez un joli caftan pour femme ou une gandoura pour homme, c’est ici qu’il faut venir !

Mais la modernité ne devant rien céder à la tradition, dans les coulisses des Habous, les architectes Albert Laprade, puis Edmond Brion et surtout Auguste Cadet ont veillé à doter le quartier des normes contemporaines du début du XXème siècle. Ils ont ainsi eu recours au béton armé, ont électrifié rues et habitations et installé l’eau courante et le tout à l’égout.

Ce fut un succès rapide car outre les modestes habitants de l’ancienne médina, de riches commerçants, de Fès notamment, se sont également installés attirés par le charme, la modernité et les opportunités du quartier. Une certaine mixité sociale était alors de mise.

La découverte des Habous à Casablanca est un incontournable des activités à Casablanca car le quartier fait référence en termes d’architecture et d’urbanisme. C’est aussi un lieu paisible, encore arboré, qui offre des merveilles de l’artisanat marocain. Ne ratez pas non plus une halte à la célèbre Pâtisserie Bennis ouverte depuis 1938. Autres monuments remarquables : le Tribunal ou Mahkama du Pacha qui ne se visite qu’exceptionnellement lors des journées du patrimoine et le Palais Royal que l’on ne peut qu’apercevoir.

Enfin, allez jusqu’à Dar El Ala, rue La Fontaine, pour assister à un concert ou aux répétitions de l’orchestre et de la chorale de l’Association des Amateurs de la Musique Andalouse du Maroc et visiter leur petit musée pour compléter votre balade.

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1er novembre 2023

L’ancienne Médina

Découvrir Casablanca

L'ancienne Médina

Avant Casablanca, il y avait Anfa. Anfa était située à l’emplacement de l’ancienne médina à Casablanca. Entre le XII et le XVème siècle, Anfa est décrite comme une ville portuaire très active, un important chef-lieu avec palais et boutiques, puis comme une petite cité de corsaires. La cité profite des darses rocheuses et des tumultes de l’Atlantique pour se protéger. Si les bateaux étrangers ne peuvent pas approcher de la côte, les corsaires d’Anfa quant à eux n’hésitent pas à braver l’océan avec leurs barcasses pour piller les navires marchands. En 1468 les Portugais se lassent de cette piraterie et détruisent Anfa qui sombre alors dans l’oubli durant 3 siècles.

Ce n’est qu’au XVIIIème siècle, que le Sultan Sidi Mohamed Ben Abdellah entreprend de reconstruire Anfa en édifiant mosquées, hammams, fours à pain… Dans le cadre de sa stratégie maritime d’ouverture, il favorise le commerce avec l’Europe et en particulier avec l’Espagne. Il restaure les murailles de la ville qui à l’époque plongeaient directement dans l’Atlantique. Il renforce aussi les capacités de défense en ajoutant un bastion avec des canons : la Sqala.

La médina sera à nouveau détruite en 1907, puis en 1942.

Aujourd’hui, ce qui étonne dans cette partie historique de l’ancienne médina à Casablanca, c’est qu’elle est différente des autres médinas dans son architecture et son urbanisme, ici plutôt de style européen. Les trois quarts des constructions datent en effet du XXème siècle. La médina compte ainsi nombre de maisons bourgeoises et hôtels particuliers à dominante hispano-mauresque. Ces édifices portent décors et sculptures, garde-corps en fonte sur leurs façades et disposent de fenêtres et de balcons donnant sur rues. Rues qui sont ici souvent assez larges pour permettre aux automobiles de circuler.

Les anciens consulats, l’ancien siège de la première banque d’Etat du Maroc ou encore les hôtels attestent du dynamisme commercial et de l’attractivité politique et économique de la ville au tout début du XXe siècle.

On retrouve aussi la trace des grands magasins et sur la place du commerce on imagine l’animation qui régnait alors dans les cafés, les boutiques, les agences immobilières… et matrimoniales ainsi que dans l’ancien cabaret Le petit Biche fréquenté par des pilotes de l’Aéropostale et les artistes de l’époque.

Au milieu d’un parc verdoyant, s’élève la façade blanche ornée de fenêtres à petits carreaux de la Résidence occupée par Lyautey en son temps et offerte après l’indépendance à l’UMT (centrale syndicale de l’Union Marocaine du Travail).

On prend la mesure de l’ouverture religieuse et de la bonne entente entre les communautés de la médina dans le triangle dit « monothéiste », avec la présence de l’église espagnole baroque Santa Buenaventura aujourd’hui désacralisée, de la Synagogue Ettedgui, et bien sûr de la mosquée Ould El Hamra, la plus ancienne de Casablanca achevée en 1795. Son nom de Hamra (rouge), viendrait d’ailleurs de son bâtisseur, soit en raison de la ville dont il est originaire, la ville rouge de Marrakech, soit de la couleur de sa barbe teintée au henné.

D’autres légendes et anecdotes enrichissent le parcours. Par exemple l’histoire de Lalla Taja, bienfaitrice des enfants au XIXème siècle, dont le mausolée financé par le Consulat de Belgique existe encore. On apprend aussi la légende de l’origine hypothétique du nom de Dar El Beida (traduction de Casablanca) en hommage à une jeune tunisienne qui aurait péri au large de la ville et dont la beauté et la blancheur de peau auraient émus les habitants d’Anfa au point de lui édifier un mausolée et de changer le nom de leur ville.

A noter pour en savoir plus sur Casablanca le très intéressant et gratuit « Centre d’interprétation du patrimoine », rue de la marine, à proximité de la mosquée Ould El Hamra dans l’ancienne médina à Casablanca.

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19 octobre 2023

Trucs et astuces pour bien utiliser les Petits Taxis

Découvrir Casablanca

Les “petits” taxis ou taxis rouges sont collectifs et approximatifs mais peu onéreux et super pratiques, mais comment bien utiliser les petits taxis à Casablanca ?

Trucs et astuces pour bien utiliser les Petits Taxis

Ce moyen de transport est hyper facile dans le centre de la ville de Casablanca car la densité des petits taxis est forte. Il convient cependant de savoir les utiliser… Découvrez nos conseils pour vous lancer et accélérer votre courbe d’apprentissage.

16 octobre 2023

Chien perdu ou volé, que faire ?

Témoignages et conseils

Vous avez perdu votre chien à Casablanca ?

Votre chien a été volé à Casablanca ?

Avis aux propriétaires de chiens : pour que votre expatriation à Casablanca, ainsi que celle de votre animal se passent de la meilleure façon possible, voici le témoignage d’une adhérente et quelques recommandations.

Chien perdu ou volé, que faire ?

Retrouvez également toutes les infos pour l’arrivée de votre chien au Maroc ici.

Si vous avez un animal de compagnie à Casablanca, je vous ferais ces recommandations : votre chien doit porter un collier avec votre numéro de téléphone. Veillez à sécuriser et surveiller la porte de la maison ou de l’appartement. A l’extérieur, votre chien doit toujours être tenu en laisse.

N’attachez surtout pas votre chien au réverbère pendant que vous achetez votre pain, vous risqueriez de ne retrouver que la laisse, car il faut savoir qu’à Casablanca, le trafic de chien est un véritable business. Mais si vous l’avez perdu ou si on vous l’a volé, tout n’est pas perdu.

Vous avez en effet de fortes chances de retrouver votre animal, mais vous allez probablement devoir le racheter.

Comment procéder ?
Je vous recommande en tout premier lieu de faire une déclaration de perte ou de vol à la police. A défaut, un nouveau propriétaire éventuel pourrait vouloir le garder en toute bonne foi s’il avait racheté votre chien dans l’un des derbs dont nous allons vous parler et vous pourriez avoir le plus grand mal à prouver que vous êtes bien son propriétaire et à le récupérer.

Préparez et diffusez un bon nombre d’exemplaires de votre annonce de recherche du chien avec le descriptif précis de l’animal, votre numéro de téléphone et en signalant qu’une forte récompense sera proposée.

Impliquez les gardiens de rues et de villas aux alentours du lieu où s’est produit l’incident et vous vous rendrez vite compte que quelques rudiments en darija sont indispensables. Vous pouvez vous faire aider par des amis ou voisins marocains ainsi que par votre personnel de maison. N’hésitez pas à alerter tout le monde dans le périmètre concerné. Nous sommes dans une société de tradition orale, c’est le moment de mettre en pratique et de faire confiance au bouche-à-oreille !

Explorer les quartiers où sont vendus les chiens. Si l’animal a déjà été recueilli par des particuliers, vous aurez peu de chances de le retrouver. Mais vous pouvez garder espoir en vous rendant le plus rapidement possible dans les derbs suivants :

Derb Korea, Souk Laayoune : tous les samedis et les dimanches matins. Il s’y tient comme qui dirait une foire canine ! Endroit plutôt dangereux, il vaut mieux être accompagné d’un marocain 3ème Dan de karaté ou de judo, car même la police reconnaît que l’endroit est peuplé de bandits. Mais c’est là que vous aurez le plus de chances de retrouver votre chien au milieu des bergers allemands, pitbulls, caniches, griffons, braques et yorkshires qui attendent un nouveau maître. Les animaux volés ou perdus durant la semaine se retrouvent ici, le samedi et le dimanche . Si vous ne repérez pas votre animal dans cette cour des miracles, je vous conseille de vous adresser aux oiseleurs qui se trouvent dans le souk un peu plus loin et de donner votre annonce avec photo et descriptif de l’animal plutôt que de vous adresser directement aux « vendeurs » sur l’esplanade. Ils se chargeront de diffuser le document et activeront le « réseau ».
Derb Ghallef : souk plus connu pour les portables et le matériel HIFI, mais on y trouve aussi des receleurs en tout genre et l’on vous indiquera donc les vendeurs d’animaux à proximité des brocanteurs .
Hay Hassani : derrière la mosquée, il y a un magasin d’articles pour animaux, où l’on pourra peut-être vous aider à retrouver votre chien en déposant son signalement.
N’oubliez pas les vétérinaires ! Bien sûr, vous signalerez la perte de votre animal à votre vétérinaire qui affichera l’annonce dans son cabinet et pourra passer quelques coups de fil à des éleveurs, dresseurs, ou toute autre personne concernée par la gente canine. Il vous recommandera peut-être aussi de faire passer une annonce dans le journal « le Matin ».

Tout cela peut marcher, mais peut aussi prendre des semaines…

4 septembre 2022

Le permis de conduire marocain

Témoignages et conseils

Après un an sur le territoire marocain il vous faut un permis de conduire marocain, faute de quoi vous ne serez pas assuré en cas d’accident.

Le permis de conduire marocain

Pour l’obtenir, 2 possibilités :

  • Échangez votre permis actuel, dans le cas où votre permis est d’un pays qui a une convention avec le Maroc (ce qui est le cas de la France, mais par exemple pas le cas de l’Allemagne).
  • Passer votre permis marocain.
4 juin 2021

Pain de Tafarnout

Artisanat et traditions

Le pain est omniprésent dans la gastronomie marocaine. Chaque région a sa spécialité. Le pain tafarnout est celui de la région de de Souss, au sud du Maroc, entre plaines et montagnes de l’Anti-Atlas.

Pain de Tafarnout

Les femmes préparent le tafarnout dans une gasaa, large plat creux en bois ou terre cuite. Elles forment un puits dans la farine et y déposent le sel et la levure, puis ajoutent de l’eau pour obtenir une pâte souple. Le tafarnout cuit au four traditionnel du même nom. La pâte levée est déposée sur des petits galets bien chauds. Lorsque le pain est cuit on retire les galets restés accrochés.

Le tafarnout accompagne bien sûr les tagines mais aussi le timkilin.

Le timkilin se compose en général de miel, d’amlou (délicieux mélange de pâte d’amandes grillées et d’huile d’argan), d’oudi (beurre onctueux, souvent clarifié au thym), d’huile d’olive ou d’argan et de dattes. Cet assortiment est présenté dans de petits récipients dans lesquels les invités trempent directement leur pain.

Un vrai délice de l’hospitalité marocaine pour les visiteurs.

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