Au départ, ce furent les gâteaux marocains… Alors qu’elle vivait en France, fabriquer les recettes de son enfance était une façon de retrouver les saveurs du Maroc qu’elle pouvait partager avec ses proches. Puis une amie l’a sollicitée pour fabriquer des dattes fourrées. Curieuse de nouvelles saveurs, Aïcha a testé de nombreuses associations, étoffant son offre à la faveur de ses envies et des retours de ses clients de plus en plus nombreux. Les encouragements et les demandes la poussent à en faire toujours plus : innover avec des saveurs inédites comme les fruits rouges dans les dattes par exemple ou apporter autant de soin à la présentation des délices qu’à leur composition ou leur réalisation. Le travail du chocolat est venu un peu plus tard, suite à la suggestion d’une adepte à l’occasion de la Saint-Valentin. Cette fois, il a fallu apprendre d’un maître chocolatier : comment choisir, comment tempérer les différents chocolats, comment les travailler. Elle apprend tous les jours, sans cesse à l’affût de saveurs. Parfois le hasard s’en mêle.

A part les encouragements et les demandes de ses proches, c’est la passion qui anime Aicha. Celle “du bon”, celle “du beau” mais aussi et surtout celle du Maroc. C’est en effet essentiellement dans son pays d’origine qu’elle puise les saveurs qui l’inspirent et l’esthétique de ses compositions. De fait, dans cette passion, elle s’est elle-même découverte. Sûre que la vérité est dans le travail des mains. Sûre que le plus important est de partager ses réalisations avec les autres.

Ce qui la rend le plus fière : “Faire savourer la tradition marocaine”

Claire a toujours exercé des activités manuelles. Elle est aussi passionnée de mode. C’est la grand-mère d’une amie proche qui l’a initiée à la couture, mais prise par son activité professionnelle, il lui était difficile de trouver le temps de s’y consacrer véritablement. Lors de sa 1ère expatriation à Singapour, en plein confinement, Claire remarque sur Singapour Nanas une personne particulièrement active. Cette rencontre, née sur les réseaux sociaux, déclenche alors sa décision d’investir dans une machine à coudre en août 2020 et dès septembre de prendre des cours. Son intérêt conforté, elle découvre les communautés couture, de YouTube et Instagram notamment, ainsi que la richesse des informations gratuites qui y sont disponibles. En avril 2021, Claire crée sa propre chaîne YouTube) et poste sa 1ère vidéo. Cela lui permet de montrer son travail mais surtout de partager ses observations, ses astuces et d’échanger avec ses followers. Mi-août 2023, fraîchement arrivée à Casablanca, elle rejoint Casa Accueil et s’inscrit non seulement à l’atelier couture, qui lui a permis de comprendre comment véritablement faire du “sur-mesure”, mais aussi aux ateliers crochet et broderie. Son inspiration vient des ambiances, de son environnement et surtout de ses envies. Elle reconnaît une addiction aux tissus qui sont souvent le point de départ de ses réalisations. Sa satisfaction réside dans l’immédiateté du résultat et le fait que l’on puisse tout de suite porter ses réalisations. Aujourd’hui, après avoir posté 43 vidéos, elle a près de 2800 followers et s’apprête à participer à sa 1ère exposition-vente en présentant chouchous, pochettes et broches en perles et tissus.

Ce qui la rend le plus fière : “Pouvoir porter ce que j’ai fait et voir mes créations sur les personnes que j’aime”.

Julie est une créative. Depuis toujours. Elle a conçu son parcours d’expatriée dans la continuité de sa vie professionnelle démarrée en France dans le marketing et le développement de concepts. Au cours des 10 dernières années, elle a abordé ses expériences d’expatriation comme autant de nouvelles opportunités. Au Mexique puis en Chine, elle a ainsi allié sa passion des bijoux à la création d’entreprise puisqu’elle a développé sa propre marque (Les Merveilleuses bijoux) et sa propre structure. Au Maroc, elle a abordé la poterie et la peinture sur porcelaine. Son inspiration se nourrit de ses découvertes au cours de balades et de voyages mais surtout de ses rencontres. Les ambiances et les couleurs vont générer ses envies d’assembler diverses textures et différentes matières. Les rencontres vont lui inspirer comment personnaliser ses créations afin de refléter et compléter au mieux celles qui les portent. A tel point que ses pièces ont pris le nom de leur inspiratrice ; par exemple, “les boucles d’oreilles Myriam” ou “les quotidiennes d’Anne-Laure”. Pour Julie, le bijou accompagne la femme et reflète la tonalité de sa journée. Il lui permet non seulement d’exprimer son état d’esprit mais surtout de se sentir bien en étant parfaitement elle-même. Cette démarche d’accompagnement des autres à être soi-même, elle la prolonge aujourd’hui via l’approche de la numérologie.

Ce qui la rend le plus fière : “Permettre aux gens d’être encore plus eux-mêmes”.